Les médecins face à la France libre dans les Établissements Français d’Océanie (1940-1945)

Hôpital Vaiami– ex-hôpital colonial – de Pape’ete, 26 décembre 2023 © Yacine Benhalima

À la fin de l’été 1940, trois des quatre colonies françaises du Pacifique ont rallié la France libre du général de Gaulle. Parmi elles, les Établissements Français d’Océanie (EFO, actuelle Polynésie française) sautent le pas le 2 septembre 1940 et contribuent à partir de cette date, à leur échelle, à l’effort de guerre allié.

Événement avant tout politique réalisé en vase clos, sans intervention extérieure – quoique l’influence historique de l’Angleterre dans la colonie soit à relever – et sans violence, le ralliement des EFO voit interagir tout ce qu’ils comptent de militaires, de commerçants, d’administrateurs et autres notables ; tous ces groupes prennent position et s’impliquent plus ou moins fortement en faveur de la France libre ou du régime de Vichy, établi en France métropolitaine dans le contexte inédit et très particulier de la débâcle de mai-juin 1940 et de l’établissement de l’occupation allemande sur la moitié nord du pays.

Des corps professionnels qui s’illustrent à Tahiti dans le contexte du ralliement, l’un attire tout particulièrement l’attention. Les médecins alors présents dans la colonie, aussi influents et indispensables à la population qu’ils sont peu nombreux et intimement liés au processus de colonisation1, représentent un exemple extrême de la fracture entre pro-de Gaulle et pro-Pétain provoquée par le ralliement – un autre exemple étant celle entre protestants et catholiques. Cet article vise ainsi à proposer une vue d’ensemble sur le corps médical des EFO pendant la guerre, plus particulièrement pendant la période du ralliement des EFO à la France libre, et à souligner la rupture opérée à cette même période entre médecins civils et médecins militaires.

Rallier la France libre (juin – septembre 1940)

À l’aube de la Seconde Guerre mondiale, les EFO sont une « société typiquement coloniale » 2 où les Européens et les « demis » – c’est-à-dire les personnes issues d’un métissage entre Polynésiens et Européens ou Chinois, les premiers étant généralement issues des familles ari’i et des classes supérieures 3 – tiennent le haut du pavé dans les milieux de l’administration, de l’armée et du commerce. Du fait de la pénurie de personnel médical dans certains archipels, il arrive que des médecins soient amenés à cumuler leurs fonctions avec celles d’administrateur (tels Louis Rollin et Maurice Henric aux Marquises, et Émile de Curton aux îles Sous-le-Vent), jouant ainsi un rôle de double interface avec la population. Sans être tout à fait inextricable, la situation des médecins est néanmoins autrement plus complexe que les autres catégories socioprofessionnelles. Le milieu est ainsi décrit par l’historien François Broche :

« S'il y avait un milieu non conformiste à Papeete, c'était bien celui des médecins militaires et de leurs séides parmi lesquels on comptait surtout des médecins civils et des pharmaciens. Entre deux cuites phénoménales, ces hommes de l'art se chamaillaient souvent. Les querelles entre Pujo et Rosmorduc étaient entrées dans la légende. Tout les séparait : le premier avait fait l'école de santé de Lyon, le second celle de Bordeaux […] Rosmorduc était monarchiste et ultra-catholique, […] Pujo était farouchement laïc et ouvertement anticlérical. Il était toulousain, et Rosmorduc, breton. […] Ces facéties n'étaient guère du goût d'un autre médecin, beaucoup plus jeune, mais qui avait été néanmoins deux ans plus tôt, alors qu'il n'avait que trente ans, médecin-chef de la maternité de Papeete : Émile de Curton. Petit homme tiré à quatre épingles, au visage ingrat pourvu d'un nez trop fort, Émile de Curton exhalait une très grande vivacité d'esprit qu'il masquait volontiers sous une impassibilité de raisonneur et un manque absolu d'humour. En tout cas, il ne buvait pas, et cela suffisait à le distinguer de tous ses collègues, civils et militaires . » 4

Lorsque la nouvelle de la débâcle de juin 1940 puis l’appel du général de Gaulle parviennent à la colonie, et tandis que le gouverneur Frédéric Chastenet de Géry temporise, de Curton exprime sa consternation face à l’occupation du territoire français à un groupe de notables réunis à l’occasion de la fête nationale du 14 juillet 1940 célébrée à Ra’iātea. Un juge indigène lui répond alors :

« La France ne peut pas être tout à fait triste. Car elle ne peut pas avoir oublié ses enfants de Tahiti qui ont combattu pour elle, qui l’ont aidée à vaincre. Car elle doit bien penser qu’ils sont prêts à reprendre les armes contre ses ennemis. Notre pays a beaucoup de guerriers forts et courageux. La guerre n’en a pris aucun. No reira ! Par conséquent ! pourquoi dire que la France a perdu la guerre ? »5

Si cette réponse demeure empreinte d’une forte grammaire coloniale et est rapportée par de Curton lui-même près de trente ans après les faits, elle n’illustre pas moins la volonté latente tant parmi les administrateurs que parmi les colonisés de poursuivre la guerre. Deux organisations gaullistes se mettent ainsi successivement en place à cette même période : le « groupe de Mamao », ainsi baptisé d’après le quartier de Pape’ete où ses membres prennent l’habitude de se rencontrer, est une organisation informelle, qui se réunit discrètement en vue de préparer le ralliement sans éveiller les soupçons. Lorsque les partisans vichystes forment leur propre comité, et surtout lorsque le gouverneur rompt son attentisme en publiant au journal officiel de la colonie la loi de Vichy interdisant les sociétés secrètes, le « groupe de Mamao » évolue pour former un « comité France libre » (ou « comité de Gaulle »), public et officiel cette fois, composé d’une trentaine de notables dont plusieurs médecins. Celui-ci parvient en faisant pression sur le gouverneur à obtenir l’organisation d’une consultation populaire le 1er septembre 1940, à l’issue de laquelle 5564 voix sont exprimées pour de Gaulle contre seulement 18 pour Vichy. Le lendemain, le gouverneur se retire et est remplacé par un gouvernement provisoire de quatre hommes (Georges Bambridge, Édouard Ahnne, Georges Lagarde et Émile Martin) qui proclament le ralliement et cèdent le pouvoir à l’intendant militaire Edmond Mansard deux semaines plus tard lorsque celui-ci est confirmé dans ses fonctions de gouverneur par de Gaulle.

La rupture

Le médecin-capitaine Émile de Curton (vers 1942)
© Service Historique de la Défense

Lorsqu’arrive l’heure des choix et que chacun est invité à se prononcer en faveur de la France libre du général de Gaulle ou du régime de Vichy du maréchal Pétain, le milieu médical se déchire. Malgré la répartition des praticiens entre médecins militaires et médecins civils, l’on observe pour chacun des deux groupes des tendances différentes.

Le médecin-commandant Pierre Alain © Service Historique de la Défense

Parmi les treize médecins militaires présents dans la colonie en 1940, seuls deux s’engagent dès le départ en faveur de la France libre (Émile de Curton et Gabriel Devau, médecin du Ville d’Amiens 6 ). Les onze autres, tout en refusant de se rallier, s’engagent à poursuivre leurs services sans hostilité contre le nouveau pouvoir, dès le 7 septembre 1940. Seul le médecin-commandant Pierre Alain, chef du service de santé, ne se satisfait pas de la situation. Il rompt le statu quo en refusant d’exécuter une décision visant à faire embarquer trois médecins devant prendre leurs postes dans les îles, adressant au passage sa lettre de refus non au gouverneur mais à l’intendant militaire Mansard – niant ainsi son autorité. 7 Répondant à de Curton qui leur demande de clarifier leur position, neuf officiers lui adressent une lettre dans laquelle ils réitèrent leur refus de se rallier, courrier auquel viennent s’ajouter plusieurs lettres individuelles plus ou moins virulentes. 8 Les médecins non-ralliés connaissent ensuite diverses trajectoires : certains sont rapatriés hors de la colonie et rejoignent l’armée d’armistice (Pierre Alain 9 ) ou, plus surprenant, ils sont maintenus en poste dans les EFO (les docteurs Mille, Henric, Mayrac, Rosmorduc, Loison et Pétard y sont toujours au 1er janvier 1944) ou envoyés en Nouvelle-Calédonie (Jean Pujo, Henri Foucard, André Fagot). À ceux-là viennent s’ajouter l’ancien résident – vichyste – de Wallis-et-Futuna, Léon Vrignaud, transféré à Tahiti 10 , et le médecin-commandant André Perrin qui, bien que non-rallié, reste également sur place et accepte d’assurer les fonctions de chef du service de santé qu’il occupe du 23 septembre 1940 au 9 octobre 1943. 11 Le docteur Massal lui succède alors.

Cet état de fait peut s’expliquer par le cruel manque de personnel médical dans la colonie. L’exemple du lieutenant Paul Pétard, non rallié, l’illustre également parfaitement : malgré les mesures de rétorsion prises contre lui par le nouveau pouvoir, Pétard demeure à son poste de pharmacien de l’hôpital de Pape’ete jusqu’en 1945, très certainement en raison du fait qu’il est alors le seul pharmacien militaire de la colonie à cette période (ceci sans compter sa fine et précieuse connaissance des plantes polynésiennes et de leur usage médical 12 ). Les médecins rapatriés sont ainsi remplacés par des médecins civils ralliés et par des médecins militaires affectés aux EFO en provenance de Londres (médecin-sous-lieutenant Joseph Ohayon) ou d’autres colonies du Pacifique (outre Vrignaud, le médecin-commandant Émile Massal arrive à Tahiti en 1943 en provenance du Vanuatu, alors condominium franco-britannique désigné sous le nom de Nouvelles-Hébrides 13 ).

Frédéric Ahnne convoyant un groupe de pétainistes à Maupiti en vue de leur internement, Mars 1941
© Assemblée Territoriale de la Polynésie Française (coll. Ch. Gleizal)

Du côté des médecins civils en revanche, si la rupture est tout autant marquée, la balance penche bien plus nettement en faveur de la France libre. En effet, pas moins de six médecins civils sur huit se rallient au général de Gaulle : Marcel Maurisset, Albert Audemar, Andréa de Balmann (la première femme polynésienne à obtenir un doctorat en médecine, en 1939), Jacques Gilbert, Serge Rabinovitch et Louis Rollin – le premier étant mobilisé dans ses fonctions en 1941 14 et les trois derniers signant des actes d’engagement dans les Forces Françaises Libres (FFL) après le ralliement. 15 Les deux médecins civils non-ralliés, Jean Florisson et Pierre Cassiau, pétainistes convaincus, sont déportés sur l’île de Maupiti en mars 1941 en compagnie de Justin Villerme, n’appartenant pas au corps médical mais partisan vichyste comme eux. Ils y sont convoyés par l’administrateur des colonies Frédéric Ahnne, l’un des fils d’Édouard Ahnne qui avait pris une part active au ralliement. Les trois hommes, sympathisants royalistes d’Action Française, parviennent à faire de l’île un bastion vichyste qu’il rebaptisent Port-Laval 16 en profitant de l’accord du chef et du gendarme en poste sur l’île et en s’attirant les faveurs de la population en exploitant les sacs de farine et de semences qu’ils avaient été autorisés à emporter en quittant Tahiti. François Broche relate dans Le bataillon des guitaristes la mission d’inspection de Frédéric Ahnne qui mit un terme à l’expérience quelques semaines plus tard :

« L'apparition de Fred Ahnne suffit à ruiner ce rêve. La population, brusquement réveillée, se débanda. Toutefois, [Ahnne] eut l'intelligence de ne pas insister. Il remonta à bord de la Tamara et alla chercher du renfort à Bora Bora. Il fallut une bonne semaine, des gendarmes et des chiens pour rattraper les prisonniers qui avaient gagné les montagnes. On les captura enfin et on les ramena, enchaînés, à Tahiti, pour les traduire immédiatement devant le nouveau tribunal militaire. Pour l'exemple, le docteur Florisson fut attaché au mât durant tout le voyage. […] Ils furent acquittés. Néanmoins, le gouverneur prit soin de les faire cueillir par sa police, à la sortie du tribunal, et de les interner administrativement à Moorea. Ils y retrouvèrent les autres déportés vichystes. » 17

L’épisode vient ainsi clôturer la période d’épuration administrative de la colonie, à laquelle les médecins non ralliés survivent tant bien que mal, devant leur salut à la grande difficulté qu’aurait posé leur remplacement par le nouveau pouvoir.

Conclusion

De fait, si les EFO – comme la Nouvelle-Calédonie – se retrouvent secouées par de graves luttes de pouvoir interpersonnelles entre administration locale et représentants de la France libre envoyés de Londres en 1941-1942, la situation politique et administrative des colonies ralliées s’apaise considérablement à partir de l’été 1942. Les batailles de Guadalcanal, de la Mer de Corail et de Midway écartent tout risque d’invasion japonaise et permettent aux activités commerciales et diplomatiques de reprendre et fleurir, malgré la poursuite de la guerre. Au lendemain de la démission du gouverneur Mansard, Émile de Curton accède à son tour au poste de gouverneur et le reste de novembre 1940 à octobre 1941. Ainsi, de 1941 à la fin de la guerre, le service de santé des EFO fonctionne normalement, si ce n’est, paradoxalement, de façon optimale. Au 1er janvier 1944, celui-ci compte dans ses rangs pas moins de 10 médecins, 11 sage-femmes, 28 infirmières, une douzaine d’élèves sage-femmes et infirmières et de nombreux auxiliaires. 18 Le milieu médical des EFO, à la croisée du militaire, du colonial et de l’administratif, cristallise ainsi les tensions entre gaullistes et pétainistes et illustre particulièrement bien la diversité et la richesse des parcours individuels et collectifs qui se croisent et interagissent en Polynésie pendant la guerre.

Yacine Benhalima

1 Voir BRUALLA M., 2023. Médecine et colonisation en Océanie française. Pratiques et regard des médecins de la Marine et des Colonies sur les populations océaniennes (1860-1960). Thèse de doctorat sous la direction de Bruno Belhoste et Patrick Louvier, 2 vol., Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

2 DE CURTON É., 1973. Tahiti 40 : récit du ralliement à la France libre des Établissements français d’Océanie. Paris, Société des Océanistes, p. 13.

3 SCHUFT L., 2014. « Devenir "demi" en Polynésie française ». Anthropologie et Sociétés, vol 38, n°2, pp. 67-88.

4 BROCHE F., 1970. Le bataillon des guitaristes, l'épopée inconnue des F.F.L. de Tahiti à Bir-Hakeim, 1940-1942. Paris, Fayard, pp. 74-75.

5 DE CURTON É., 1973. Tahiti 40 : récit du ralliement à la France libre des Établissements français d’Océanie. Paris, Société des Océanistes, p. 56.

6 Le Ville d’Amiens est un paquebot des Messageries Maritimes faisant la liaison entre la France et le Pacifique (Papeete et Nouméa) via le canal de Panama. Présent à Tahiti le jour du ralliement, il est réquisitionné par les Anglais.

7 DE CURTON É., 1973. Tahiti 40 : récit du ralliement à la France libre des Établissements français d’Océanie. Paris, Société des Océanistes, p. 115.

8 BRUALLA M., 2023. Médecine et colonisation en Océanie française. Pratiques et regard des médecins de la Marine et des Colonies sur les populations océaniennes (1860-1960). Thèse de doctorat sous la direction de Bruno Belhoste et Patrick Louvier, 2 vol., Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, pp. 216-217.

9 Service Historique de la Défense (SHD), Vincennes, Dossier de carrière d’officier de Pierre Alain, GR 8 YE 16489.

10 Archives Nationales d’Outre-Mer (ANOM), Aix-en-Provence, Émile Massal, Rapport sur l’organisation et les activités du service de santé du 1er septembre 1939 au 1er janvier 1944, 14 janvier 1944, OCEA 158 dossier A240 bis ; et : SHD, Vincennes, Transmissions concernant la demande d’appel formulée par le médecin-commandant Vrignaud, 15 mars 1946, Dossier de carrière d’officier de Léon Vrignaud, GR 2000 Z 202 01953.

11 SHD, Vincennes, État Signalétique et des Services, 12 mars 1968, Dossier de carrière d’officier d’André Perrin, GR 2000 Z 206 02508.

12 PÉTARD P., 2019. Plantes utiles de Polynésie et rā'au tahiti. Pape’ete, Haere Pō.

13 ANOM, Aix-en-Provence, Émile Massal, Rapport sur l’organisation et les activités du service de santé du 1er septembre 1939 au 1er janvier 1944, 14 janvier 1944, OCEA 158.

14 Ibid.

15 SHD, Vincennes, Dossiers de carrière d’officiers de Jacques Gilbert [GR 2000 Z 200 02588], Serge Rabinovitch [GR 7 YE 4230] et Louis Rollin [GR 8 YE 74409].

16 Jean-Christophe Shigetomi, « Le Comité des Français d’Océanie », Maison de la Culture de Tahiti [En ligne] 2020, consulté le 5 décembre 2023, https://www.maisondelaculture.pf/n4-le-comite-des-francais-doceanie.

17 BROCHE F., 1970. Le bataillon des guitaristes, l’épopée inconnue des F.F.L. de Tahiti à Bir-Hakeim, 1940-1942. Paris, Fayard, p. 193.

18 ANOM, Aix-en-Provence, Émile Massal, Rapport sur l’organisation et les activités du service de santé du 1er septembre 1939 au 1er janvier 1944, 14 janvier 1944, OCEA 158.

Bibliographie :

  • ALDRICH R., 1993. France and the South Pacific since 1940. Honolulu, University of Hawaii Press.

  • BENHALIMA Y., 2023. « La “neutralité partiale”. Félix Broche et le ralliement des Établissements Français d’Océanie à la France Libre (septembre 1940) ». Guerres mondiales et conflits contemporains, vol. 291, no. 3, pp. 69‑89.

  • BROCHE F., 1970. Le bataillon des guitaristes, l’épopée inconnue des F.F.L. de Tahiti à Bir-Hakeim, 1940-1942. Paris, Fayard.

  • BRUALLA M., 2023. Médecine et colonisation en Océanie française. Pratiques et regard des médecins de la Marine et des Colonies sur les populations océaniennes (1860-1960). Thèse de doctorat sous la direction de Bruno Belhoste et Patrick Louvier, 2 vol., Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

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  • MURACCIOLE J.-F., 2009. Les Français libres : l’autre résistance. Paris, Tallandier.

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Yacine Benhalima

Yacine Benhalima est doctorant en histoire contemporaine. Il prépare une thèse en cotutelle entre l’Université de la Polynésie Française (Tahiti) et la Victoria University of Wellington (Nouvelle-Zélande) et travaille sur la France libre et la Seconde Guerre mondiale dans les Établissements Français d’Océanie.

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